TRAVAUX
Nouvelle usine de production d’eau potable - Suivre les travaux
Une meilleure qualité, une consommation maîtrisée et des économies d’énergie : la nouvelle usine qui verra le jour à Changé, sur le site de la Biochère, répond aux besoins de transition écologique et économique de l’agglomération. Le point sur les travaux.
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La construction de ce nouvel établissement exige de bâtir de nouveaux réseaux de distribution d’eau pour desservir toutes les communes. Ces travaux de pose de canalisations ont démarré et dureront jusqu'à l'année prochaine selon le planning suivant:
- du 11 septembre au 31 janvier 2024 : le long du halage, entre le site de la Biochère à Changé et le réservoir de Saint-Jean-sur-Mayenne.
- du 25 septembre 2023 au 30 avril 2024 : entre le site de la Biochère à Changé et les réservoirs de Laval, rue de Bretagne.
La construction de l’usine à proprement dite débutera à l'automne 2023 pour une mise en service début 2026.
Tout savoir sur le projet
Les 4 200 m² du nouvel établissement sont conçus pour améliorer et optimiser le processus de production d’eau potable. Cette usine nouvelle génération va ainsi réduire le prélèvement en eau brute pour une économie de 250 000 m3 par an.
Cette production sera réalisée à moindre coût énergétique car le projet prévoit des équipements à haute efficacité énergétique et l’implantation de panneaux photovoltaïques. L’usine produira donc sa propre électricité pour environ 20% de ses besoins. Autre facteur d’économie : le chlore sera désormais fabriqué sur place par électrochloration (dont les éléments de base utilisés sont l'eau et du sel ultra pur) afin de baisser le coût du transport et l'impact carbone en diminuant le nombre de rotations de camions.
Par ailleurs, l’ensemble du nouvel équipement est construit en respectant les normes les plus exigeantes en matière d’empreinte environnementale. Son emprise au sol a été réduite au maximum pour dégager une large place aux surfaces végétales. Quant aux matériaux du bâtiment d'exploitation, ils sont choisis pour être écologiquement le plus neutre possible.
En 2026, cette nouvelle usine qui aura coûté 40 millions d’euros aura un meilleur ratio qualité/coût et sera en capacité de répondre aux besoins de la collectivité, besoins qui devraient croître au même rythme que la population.