Reconquête de la fonderie de Port Brillet

Située sur un site de 7 hectares, l’ancienne fonderie de Port-Brillet a longtemps été le cœur battant de la commune. Fermé depuis 2011, ce site a engagé sa mutation en 2022 sous l’impulsion de Laval Agglomération, devenue propriétaire des lieux. Confiée à Laval Mayenne Aménagements, cette métamorphose fait l’objet d’une concertation avec les habitants animés par une même envie : faire qu’on vienne « à Port-Brillet parce que c’est beau et parce qu’il y a des choses à faire et à découvrir ».

Ambition du projet : faire revivre le site

Depuis le XVIIème siècle, le site a été le siège d’une importante activité industrielle et a été exploité jusqu'en 1988 sous différentes enseignes. Le dernier exploitant, PEBECO Mayenne (groupe FOCAST), concevait des pièces en fonte en moulage mécanique ou en moulage main. L’activité a cessé en 2011.

Propriété de Laval Agglomération depuis 2022, le site de 7 ha va connaître une réhabilitation complète avec une double ambition :

  • retrouver de l'activité économique sur site
  • imaginer une entrée de site ayant une vocation de place publique, à dimension citoyenne.

Un projet partenarial

La reconquête de la Fonderie de Port-Brillet s'inscrit dans un projet global à l'échelle de la commune et est accompagnée par plusieurs programmes nationaux :

  • La commune de Port-Brillet est labellisée "Petites villes de demain". Ce programme, initié par l'État, vise à accompagner les communes de moins de 20 000 habitants pour concrétiser leurs projets.
  • La Commune a également obtenu le label "Territoires d’engagement", qui promeut la coopération territoriale et la participation citoyenne.
  • La reconquête du site s'inscrit aussi dans le programme pour la relocalisation industrielle "Territoires d'Industrie" de Laval Agglo.

La concertation avec les habitants

Une équipe d’étude pluridisciplinaire représentée par l’Atelier Ruelle a été retenue en fin d’année 2022 pour élaborer un diagnostic du site de l’ancienne fonderie (étude urbaine, sociale, économique, environnementale, patrimoniale…) puis arriver à de grandes orientations pour la reconversion de la friche industrielle.

 

A l’issue d’une année de travail en concertation avec les habitants, un premier plan d’aménagement a été livré fin 2023 aux élus. Il a été présenté aux habitants lors du dernier atelier de concertation le 30 janvier 2024. Ils ont alors pu donner leur avis sur le projet imaginé et découvrir les prochaines étapes. 

Le 11 juillet 2025, les habitants sont invités à une "exploration festive" pour découvrir les travaux menés ces dernières années et tout savoir du plan guide et les grandes orientations pour aménager le site en fonction de leurs requêtes.

En vidéo

Découvrez les grandes orientations du projet qui ressortent des ateliers de concertation conduits en 2023 ⤵️

Dans le rétro de la partie travaux :

Réalisation des travaux de dépollution de 5 zones identifiées

Lors des études qui se sont déroulées de 2011 à 2023, cinq zones de dépollution ont été définies sur lesquelles des travaux sont prévus jusqu’en 2025.

  1. Les travaux de dépollution de la première zone ont démarré avec l’entreprise SOLREM en décembre 2023. Objectif : dépolluer les eaux souterraines et évacuer les crassiers (sables de fonderie) et cuves en filière spécialisée.
  2. Les travaux de dépollution des 4 autres zones ont été réalisés fin 2024, afin d'évacuer les terres polluées.

Désamiantage et déconstruction de plusieurs bâtiments en péril

Après étude, il s’est avéré que certains bâtiments étaient structurellement fragilisés, il convenait donc de les supprimer. Étaient concernés les bâtiments de la fonderie le long du Vicoin et l’émaillerie. Le bâtiment Saint-Eloi, considéré par les habitants comme un emblème du site, sera préservé, du moins sa façade caractéristique.

Pour réaliser ces travaux, une demande de dérogation autorisant la destruction d’habitat et la perturbation d’espèces protégées installées sur le site, sous réserve de la mise en place de mesures compensatoires, a été déposée auprès de la Direction Départementale des Territoires. Quatre espèces de chauve-souris et une espèce d’oiseau sont concernées par cette demande de dérogation. Les mesures de compensation désignaient des installations propices à leur accueil (gîtes, nichoirs, isolement), qui ont été positionnées dans quatre bâtiments conservés en l’état et entièrement dédiés à la faune sur le long terme.

Par arrêté en date du 12 avril 2024, Mme Gaspari, Préfète de la Mayenne, a autorisé les démolitions, qui se sont échelonnées de septembre 2024 à février 2025. Ce furent en effet les périodes les moins impactantes pour les espèces animales protégées présentes sur le site.

Par ailleurs, les déconstructions ont été menées de façon à récupérer certains matériaux, en particulier les briques rouges que la commune de Port-Brillet a prévu de réutiliser dans le cadre du projet de nouvelle médiathèque municipale.

À terme le site, à nouveau sain accueillera de nombreux espaces verts, notamment à proximité du Saint Eloi.  La partie Nord sera ainsi un véritable lieu de vie reliant la partie Sud toujours consacrée à l'activité économique au centre de la commune.

 

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Budget

Coût prévisionnel de l'opération : 4 360 400 € HT

Plan de financement

  • Direction Départementale des Territoire - DDT (fonds friches, volet recyclage foncier) : 650 000€
  • ADEME (fonds friches, reconversion des friches polluées) : 1 160 400€
  • Région : 398 714 €
  • DREAL : 93 000€ 

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