L'ensemble des déchetteries de l'agglomération seront fermées au public les mardis 24 et 31 décembre 2024 après-midi.
Droit de visite et d'hébergement en cas de séparation des parents
Vous avez un enfant, vous vous séparez de l'autre parent et vous vous interrogez sur le droit de visite et/ou d'hébergement ? Ce droit permet au parent chez qui l'enfant ne réside pas habituellement de maintenir des liens réguliers avec lui. Il est fixé à l'amiable entre vous ou par décision judiciaire en cas de conflit. Nous vous présentons les informations à connaître.
Qu'est-ce que le droit de visite et/ou d'hébergement ?
Le droit de visite consiste à passer une partie de la journée avec votre enfant et à le ramener au domicile de l'autre parent à la fin de votre période.
Le droit de visite et d'hébergement( DVH) consiste à accueillir (de jour comme de nuit) votre enfant pendant une période déterminée.
Ce droit permet de maintenir les liens avec le parent chez qui l'enfant n'a pas sa résidence habituelle.
À savoir
Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l'enfant et respecter les liens de celui-ci avec l'autre parent
Comment le droit de visite et d'hébergement est-il mis en place ?
Vous êtes d'accord
Vous êtes mariés, vivez séparément sans être divorcés
Vous pouvez organiser les conditions du droit de visite et d'hébergement de votre enfant à l'amiable.
En cas d'accord, vous pouvez établir une convention parentale où vous fixez :
Résidence de l'enfant (particuliers)
Droit de visite et d'hébergement
Contribution à son entretien et son éducation (particuliers)
Cette convention parentale peut être homologuée par le Jaf pour lui donner force exécutoire.
L'homologation de la convention parentale peut se faire à l'aide du formulaire CERFA suivant.
Ce formulaire présente également des modèles de convention.
Vous devez adresser votre demande au tribunal judiciaire du lieu de résidence de l'un des parents.
Où s’adresser ?
- Requête conjointe aux fins d'homologation d'une convention parentale - Formulaire - Cerfa n°16139*01
Vous n'êtes pas mariés et vivez séparément
Vous pouvez organiser les conditions du droit de visite et d'hébergement de votre enfant à l'amiable.
En cas d'accord, vous pouvez établir une convention parentale où vous fixez :
Résidence de l'enfant (particuliers)
Droit de visite et d'hébergement
Contribution à son entretien et son éducation (particuliers)
Cette convention parentale peut être homologuée par le Jaf pour lui donner force exécutoire.
L'homologation de la convention parentale peut se faire à l'aide du formulaire CERFA suivant.
Ce formulaire présente également des modèles de convention.
Vous devez adresser votre demande au tribunal judiciaire du lieu de résidence de l'un des parents.
Où s’adresser ?
- Requête conjointe aux fins d'homologation d'une convention parentale - Formulaire - Cerfa n°16139*01
Vous divorcez par consentement mutuel
Vous devez indiquer l'accord que vous avez trouvé sur les conditions du droit de visite et d'hébergement de votre enfant dans la convention dedivorce par consentement mutuel (particuliers) établie par les avocats.
Vous divorcez devant le juge
Dans le cadre de la procédure de divorce judiciaire (particuliers), le juge aux affaires familiales (Jaf) fixe le droit de visite et d'hébergement de votre enfant en fonction de vos demandes et de celles de l'autre parent.
Vous pouvez être d'accord sur le droit de visite et d'hébergement de votre enfant même s'il s'agit d'un divorce judiciaire.
Vous êtes en désaccord
Vous vous séparez
En cas de désaccord vous pouvez demander l'intervention d'un pour tenter de trouver un accord.
En cas d'échec de la médiation familiale, vous ou l'autre parent pouvez saisir le Jafpour qu'il fixe le droit de visite et d'hébergement de votre enfant.
Vous pouvez le saisir à l'aide d'un formulaire :
Le formulaire doit être déposé ou envoyé au tribunal du lieu de résidence du parent qui héberge l'enfant.
Où s’adresser ?
À savoir
dans certaines juridictions, le recours à la médiation familiale (particuliers) est obligatoire avant de saisir le Jaf (sauf en cas de violences conjugales ou envers l'enfant).
- Demande au juge aux affaires familiales (autorité parentale, droit de visite, pension alimentaire...) - Formulaire - Cerfa n°11530*11
Vous divorcez
Dans le cadre de la procédure de divorce judiciaire (particuliers), le juge aux affaires familiales (Jaf) fixe le droit de visite et d'hébergement de votre enfant en fonction de vos demandes et de celles de l'autre parent.
Des demandes de c'est-à-dire l'organisation temporaire souhaitée pour votre enfant durant la procédure de divorce peuvent être formulées dès l'assignation en divorce.
Elles peuvent porter sur les points suivants :
Exercice de l'autorité parentale (particuliers)
Fixation de la résidence (particuliers), et des droits de visite et d'hébergement (particuliers)
Contribution à son entretien et son éducation (particuliers)
À savoir
Vous pouvez demander l'intervention d'un pour tenter de trouver un accord.
L'enfant mineur ne détermine jamais lui-même quand il veut aller chez l'autre parent et la durée du DVH, quel que soit son âge. Il peut cependant donner son avis, par exemple en demandant à être entendu (particuliers) par le Jaf à l'occasion d'une procédure engagée par l'un de ses parents.
Comment s'exerce le droit de visite et/ou le droit d'hébergement ?
Le droit de visite et d'hébergement consiste à accueillir (de jour comme de nuit) votre enfant pendant une période déterminée.
Pour la mise en place de ce droit, il faut que les intérêts de l'enfant soient préservés (éviter les longs trajets, favoriser sa participation aux compétitions sportives...).
Ce droit de visite et d'hébergement peut se dérouler par exemple :
1 weekend sur 2 chez l'autre parent et partage des vacances scolaires
1 journée dans la semaine chez l'autre parent (mercredi) ainsi que 1 weekend sur 2 et le partage des vacances scolaires (DVH élargi)
Ce droit est modulable en fonction de vos disponibilités et de celles de l'enfant. Par exemple, si vous habitez très loin du domicile de votre enfant, vous pouvez avoir l'intégralité des petites vacances scolaires à l'exception de celles de Noël et le partage des autres vacances.
Le droit de visite peut être d'une journée complète ou d'une demi-journée, en fin de semaine ou pendant la semaine en fonction de vos disponibilités et de celles de l'enfant et de la distance des domiciles de chacun des parents.
Vous pouvez exercer ce droit dans un lieu de votre choix (votre domicile, au domicile d'un grand-parent...).
Si votre enfant est en bas âge, le droit de visite peut être exercé au domicile du parent chez qui il réside habituellement.
Il peut aussi se dérouler dans un lieu neutre déterminé (par exemple : jardin public, espace de rencontre dédié à cet effet...).
Qui prend en charge les déplacements des enfants entre les lieux de résidence des parents ?
La convention parentale, le jugement ou la convention de divorce prévoit quel parent doit aller chercher les enfants et les ramener.
Le juge, ou à l'amiable les parents entre eux, précise également comment les frais liés à ces déplacements sont répartis entre eux.
Si rien n'est prévu, il est d'usage que le parent titulaire d'un droit de visite et d'hébergement fasse les trajets et prenne en charge les frais liés au transport de l'enfant.
En cas de conflit, vous pouvez tenter de trouver une solution amiable avec un médiateur familial (particuliers).
Sinon, vous pouvez saisir le Jaf dont dépend la résidence du parent avec lequel réside l'enfant.
Que se passe-t-il en cas de changement de domicile d'un des parents ?
Quand l'un des parents déménage (particuliers), il doit prévenir l'autre.
Si le déménagement a une incidence sur le droit de visite et d'hébergement, ce droit peut être modifié.
Le changement de résidence de l'enfant est un motif pour demander la révision du DVH soit en établissant une convention parentale ou, en cas de conflit, en saisissant un médiateur familial (particuliers) ou le Jaf.
À noter
seul un juge peut, dans le cadre de mesures de protection des victimes de violence, autoriser le parent à ne pas révéler son adresse.
Le droit de visite et d'hébergement peut-il être modifié ?
Vous pouvez modifier les conditions du droit de visite et d'hébergement de l'enfant en cas de changement de situation. Par exemple, vous souhaitez accueillir votre enfant sur une plus longue période, votre situation change (déménagement, nouveaux horaires de travail)...
À savoir
Si vous êtes en cours de procédure de divorce judiciaire, le droit de visite et d'hébergement de votre enfant a probablement été fixé dans une décision de justice. Dans ce cas, tant que le divorce n'est pas prononcé, vous devez vous adresser à votre avocat pour faire modifier ce droit.
La procédure diffère selon que vous êtes d'accord ou non avec l'autre parent.
En cas d'accord
Vous pouvez fixer amiablement le droit de visite et hébergement de votre enfant sans passer par un juge aux affaires familiales en établissant une convention parentale.
Une fois que la convention parentale est complétée et signée par chaque parent, vous pouvez la soumettre au juge aux affaires familiales pour homologation.
par le Jaf pour lui donner force exécutoire.
Vous pouvez utiliser le formulaire Cerfa suivant pour demander l'homologation :
Le formulaire doit être déposé ou envoyé au tribunal du lieu de résidence de l'un des parents.
Où s’adresser ?
- Modèle de convention parentale - Résidence et droit de visite et d'hébergement - Formulaire
- Requête conjointe aux fins d'homologation d'une convention parentale - Formulaire - Cerfa n°16139*01
En cas de désaccord
Si vous souhaitez faire modifier le droit de visite et d'hébergement de votre enfant, vous pouvez saisir le juge en utilisant le formulaire suivant :
Le formulaire doit être déposé ou envoyé au tribunal du lieu de résidence du parent qui héberge l'enfant.
Où s’adresser ?
Vous êtes convoqué àune audience à la suite de laquelle un jugement est rendu.
Vous n'êtes pas obligé de prendre un avocat pour cette procédure. Cependant, vous pouvez vous faire assister d'un avocat si vous le souhaitez.
Où s’adresser ?
Si vos revenus ne vous permettent pas de payer les honoraires de l'avocat, vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle (particuliers).
Attention
dans certaines juridictions, le recours à la médiation familiale (particuliers) est obligatoire avant de saisir le Jaf (sauf en cas de violences conjugales ou envers l'enfant).
- Demande au juge aux affaires familiales (autorité parentale, droit de visite, pension alimentaire...) - Formulaire - Cerfa n°11530*11
Que faire en cas de litige pour exercer le droit de visite et/ou d'hébergement ?
Si un parent empêche l'autre d'exercer ce droit
Si vous bénéficiez d'un droit de visite et d'hébergement et que l'autre parent vous empêche de l'exercer, vous pouvez faire une main-courante (particuliers). Vous pouvez aussi porter plainte (particuliers).
Le parent qui empêche l'autre d'exercer son droit de visite et d'hébergement commet l'infraction de non-représentation d'enfant. Cette infraction est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.
Lorsque le transfert de résidence, ou le moment où l'enfant va d'un parent vers l'autre, présente un danger pour l'un des parents, c'est le juge qui l'organise. Il peut s'effectuer dans un espace de rencontre ou avec l'assistance d'un tiers de confiance (un parent, une assistante sociale...) ou devant un commissariat ou une gendarmerie.
Si le parent n'exerce plus ce droit
Quand l'autre parent n'exerce plus son droit de visite et d'hébergement, vous pouvez saisir le Jaf pour qu'il statue à nouveau sur ce droit.
Vous pouvez également demander une augmentation de la pension alimentaire. En effet, vous avez une charge financière plus importante que ce qui est prévu dans le jugement ou la convention parentale initiale.
À noter
Vous devez prouver au juge que le droit de visite et d'hébergement n'est pas respecté. À chaque droit de visite et d'hébergement manqué, il est recommandé de constituer des preuves (mains courantes, témoignages, échanges entre parents).
Si le parent est régulièrement en retard pour exercer ce droit
Lorsque l'autre parent ne vous prévient pas s'il vient ou non chercher l'enfant ou qu'il arrive fréquemment en retard, vous pouvez demander :
l'intervention d'un médiateur familial (particuliers) pour qu'il lui fasse comprendre l'importance de respecter les horaires prévus
qu'un délai de prévenancesoit mis en place par le Jaf.
Le délai de prévenance est un délai à compter duquel l'autre parent peut considérer que le parent bénéficiaire du droit de visite et d'hébergement n'exercera plus son droit. Par exemple, s'il est prévu que l'autre parent doit vous prévenir le mercredi précédent le week-end s'il viendra chercher l'enfant et qu'il ne le fait pas, vous pouvez considérer qu'il a renoncé à exercer son DVH.
Pour les vacances scolaires, le délai de prévenance peut être de 2 mois avant les grandes vacances d'été et de 1 mois avant les petites vacances. Cela permet au parent chez qui l'enfant a sa résidence habituelle de s'organiser en conséquence pour réserver les vacances ou faire garder l'enfant.
Si le parent est violent
Avec l'enfant
Le droit de visite et/ou d'hébergement du parent violent peut être modifié voire supprimé par le juge si l'intérêt de votre enfant le justifie.
À savoir
Le juge pour enfant (particuliers) peut également se voir saisi.
Avec l'autre parent
Le droit de visite et/ou d'hébergement peut être suspendu temporairement, par exemple, dans le cadre d'une ordonnance de protection (particuliers) prononcée par le Jaf.
Pour en savoir plus
Guides pratiques sur la protection de l'enfance
Ministère chargé de la santé
Voir aussi...
- Résidence de l'enfant en cas de séparation des parents (particuliers)
- Autorité parentale en cas de séparation des parents (particuliers)
- Violences conjugales (particuliers)
Références
Code civil : articles 373-2 à 373-2-5
Exercice de l'autorité parentale (par les parents séparés)
Code civil : articles 515-9 à 515-13
Mesures de protection des victimes de violences
Code pénal : articles 227-5 à 227-11
Sanctions en cas d'atteintes à l'exercice de l'autorité parentale
Code de procédure civile : articles 1179 à 1180-5-1
Espace de rencontre (1180-5) et tiers de confiance (1180-5-1)