Montant du loyer à Lille, Hellemmes et Lomme

À Lille, Hellemmes et Lomme, le loyer d'un logement dont le bail d'habitation (y compris bail mobilité) est signé ou renouvelé depuis mars 2020 est encadré par des loyers de référence minoré et majoré.

Le montant de ces loyers de référence dépend du type de la location (vide ou meublée), du nombre de pièces et de l'époque de construction du logement.

Vous pouvez connaître le montant de ces loyers de référence en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

Dans certains cas, un complément de loyer peut être prévu dans le bail. Il a pour effet de porter le loyer du logement au-delà du loyer de référence majoré.

Logement soumis à l'encadrement des loyers

Votre logement est-il soumis à l'encadrement des loyers à Lille, Hellemmes et Lomme ? Le loyer d'un logement loué avec un bail mobilité ou un bail d'habitation (vide ou meublé) signé ou renouvelé depuis le 1 er mars 2020 est concerné par l'encadrement des loyers lorsqu'il se situe à Lille, Hellemmes ou Lomme.

Vous pouvez vérifier la localisation de votre logement en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

À savoir

Tous les logements ne sont pas concernés par l'encadrement des loyers. Les logements soumis à la loi de 1948 (particuliers) ou conventionnés par l'Anah (hors conventions à loyer intermédiaire) (particuliers), les logements sociaux (HLM) (particuliers), les meublés de tourisme (particuliers) et les sous-locations sont soumis à d'autres règles.

1re mise en location

Le loyer (hors charges) peut se composer de 2 éléments : le loyer de base et un complément de loyer.

Loyer de base

Le bail doit indiquer les montants suivants :

  • Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer)

  • Le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces...)

Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

Vous pouvez connaître les loyers de référence majorés en vigueur en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré, le locataire peut demander une diminution de loyer devant la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers), dans les 3 ans qui suivent la signature du bail.

Complément de loyer

Dans quels cas s'applique un complément de loyer ?

Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)

  • Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré

Si un complément de loyer s'applique, le loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer.

Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement qui le justifient doivent être indiqués dans le bail.

Attention

Pour un bail signé depuis le 18 août 2022, le complément de loyer est interdit si le logement a au moins 1 de ces caractéristiques suivantes : sanitaires sur le palier, signes d'humidité sur certains murs, DPE de classe F ou G, fenêtres laissant anormalement passer l'air (hors grille de ventilation), vis-à-vis à moins de 10 m, infiltrations ou inondations provenant de l'extérieur, problèmes d'évacuation d'eau au cours des 3 derniers mois, installation électrique dégradée, mauvaise exposition de la pièce principale.

Comment contester le complément de loyer ?

Bail d'habitation

Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C'est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.

Si la CDC parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la CDC. Ce nouveau montant s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l'avis de la CDC pour saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d'annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

    Bail mobilité

    Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir le conciliateur de justice (particuliers) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C'est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.

    Si le conciliateur parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par le conciliateur. Ce nouveau montant s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

    Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l'avis du conciliateur pour saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d'annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

      Renouvellement du bail

      Attention

      Un bail mobilité ne peut pas être renouvelé.

      À l'approche du renouvellement du bail :

      • Lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) est inférieur au loyer de référence minoré, le propriétaire peut engager une action en réévaluation de loyer,

      • Lorsque le loyer de base est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut engager une action en diminution de loyer.

      Vous pouvez connaître le montant de des loyers de référence en vigueur en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

      Action en réévaluation de loyer

      Quelles sont les conditions ?

      • Le nouveau loyer (hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas être supérieur au loyer de référence minoré en vigueur au moment où le propriétaire informe le locataire. Il est possible de connaître les loyers de référence (particuliers).

      • Lorsque le renouvellement a lieu à partir du 24 août 2022, le logement doit être classé A, B, C, D ou E (classement indiqué sur le DPE). À partir de cette date, le loyer d'un logement classé F ou G ne peut pas être augmenté.

      Comment informer le locataire ?

      Le propriétaire doit informer le locataire du nouveau loyer, au moins 6 mois avant la fin du bail.

      Le propriétaire doit lui adresser une notification :

      • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

      • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d'huissier de justice)

      • Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement

      Cette notification doit contenir les éléments suivants :

      À savoir

      Lorsque le propriétaire engage une action de réévaluation de loyer, il ne peut pas donner son préavis (congé) au locataire pour l'échéance du bail.

      Comment contester ?

      Le locataire peut contester l'action en réévaluation de loyer.

      Pour cela, il doit fournir au propriétaire 6 références de loyer de logements comparables, situés :

      • Soit dans le même groupe d'immeubles

      • Soit dans tout autre groupe d'immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique

      Ces références de loyers sont consultables sur le site de l'observatoire des loyers.

      En cas de désaccord ou en l'absence de réponse du locataire ou du propriétaire à la demande de réévaluation du loyer, l'un ou l'autre doit saisir, 4 mois avant la fin du bail, la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers).

      Si le désaccord persiste en dépit de l'action de la CDC, le juge des contentieux de la protection (particuliers) peut être saisi avant la fin du bail.

      Attention

      Si le juge n'est pas saisi avant la fin du bail, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Toutefois, si l'ancien loyer n'a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut le réviser (particuliers) pour fixer le nouveau loyer.

      Comment appliquer le nouveau loyer ?

      Lorsqu'un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire ou par le juge, il s'applique progressivement à partir du renouvellement du bail.

      La hausse de loyer est étalée :

      • Pour un bail de 3 ans, d'1/3 par an (ou 1/6 par an si la hausse de loyer est supérieure à 10 %)

      • Pour un bail de 6 ans, d'1/6 par an

      Exemple

      Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel (hors charges et hors complément de loyer) appliqué au locataire avant le renouvellement du bail est de 600 € et le nouveau loyer est de 650 € :

      • La hausse à appliquer est de 50 € mensuels

      • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 X 10 % = 60 €, alors son application sera d'1/3 par an.

      • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois (car 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois (car 50 € x 2/3 = 33,33 €), et la 3e année de 50 € par mois.

      Toutefois, l'augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :

      • 50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé (particuliers) si cela n'avait pas été fait dans les 12 derniers mois)

      • Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux faits depuis le dernier renouvellement du bail (travaux d’amélioration ou travaux de mise aux normes), lorsque le montant de ces travaux est au moins égal au montant de la dernière année de loyer.

        Action en diminution de loyer

        Si le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire la diminution du loyer de base.

        Les 2 conditions suivantes doivent être respectées :

        • Le locataire fait sa demande au moins 5 mois avant l'échéance du bail

        • Le loyer de référence majoré pris en considération est celui en vigueur à la date de la demande

        Vous pouvez connaître le montant de ces loyers de référence en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

        Le locataire doit adresser sa demande écrite au propriétaire :

        • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

        • Soit par acte de commissaire de justice

        • Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement

        La demande doit contenir les éléments suivants :

        Si le propriétaire refuse, ou s'il ne répond pas au locataire, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers) au plus tard 4 mois avant l'échéance du bail.

        Si aucun accord n'est trouvé en dépit de l'action intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) avant l'échéance du bail.

        Attention

        Si le locataire ne saisit pas le juge dans ce délai, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Si l'ancien loyer n'a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut le réviser (particuliers).

          Nouvelle mise en location après moins de 18 mois d'inoccupation

          Le loyer (hors charges) peut se composer de 2 éléments : le loyer de base et un complément de loyer.

          Loyer de base

          Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d'un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d'inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :

          Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

          Vous pouvez connaître le montant des loyers de référence en vigueur en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

          Attention

          Lorsque le bail est signé à partir du 24 août 2022 et concerne un logement de classe F ou G (classe indiquée sur le DPE), le loyer de base ne doit pas dépasser le loyer appliqué au précédent locataire.

          Le loyer n'a pas été révisé au cours des 12 mois précédents

          Le montant du nouveau loyer ne doit pas dépasser le montant du dernier loyer appliqué au précédent locataire.

          Toutefois, il peut être augmenté de la variation annuelle de l'IRL (particuliers) publié à la date de signature du nouveau bail, si aucune révision (particuliers) n'est intervenue au cours des 12 derniers mois.

          Dans tous les cas, le nouveau loyer ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

          Vous pouvez connaître le montant de ces loyers de référence en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

          Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire une lettre recommandée avec accusé de réception.

          En cas d'échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

          Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) du tribunal dont dépend le logement.

          Attention

          Le montant du loyer appliqué au dernier locataire doit être inscrit dans le bail (particuliers).

            Des travaux d'amélioration ou de mise aux normes de décence ont été faits depuis le départ de l'ancien locataire

            Montant des travaux au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer

            Conditions

            Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire, si le propriétaire a financé des travaux.

            Ces travaux peuvent être :

            • Des travaux d'amélioration (hors travaux d'économie d'énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges)

            • Ou des travaux de mise aux normes de décence (particuliers).

            Ces travaux doivent :

            • Avoir été réalisés (dans les parties communes ou privatives) depuis le départ du dernier locataire

            • Et être d'un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charges).

            Quel nouveau loyer fixer ?

            Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué au précédent locataire peut être augmenté d'un montant égal à 15 % du montant des travaux TTC, dans la limite du loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

            Vous pouvez connaître le montant des loyers de référence en vigueur en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

            Comment contester ?

            Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire une lettre recommandée avec accusé de réception.

            En cas d'échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

            Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) du tribunal dont dépend le logement.

              Montant des travaux au moins égal à la dernière année de loyer

              Quel nouveau loyer fixer ?

              Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire si des travaux d'amélioration ont été réalisés 

              • Depuis moins de 6 mois

              • Et pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer.

              Mais le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

              Vous pouvez connaître le montant des loyers de référence en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

              Comment contester ?

              Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire une lettre recommandée avec accusé de réception.

              En cas d'échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

              Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) du tribunal dont dépend le logement.

                  Le loyer est sous-évalué

                  Si le loyer pratiqué avec l'ancien locataire était sous-évalué, le nouveau loyer peut être augmenté.

                  Comment savoir si l'ancien loyer est sous-évalué ?

                  Vous pouvez estimer la sous-évaluation d'un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique. Ces références de loyers sont consultables sur le site de l'observatoire des loyers.

                  Comment fixer le nouveau loyer ?

                  Vous devez respecter les 2 règles suivantes :

                  1re règle, l'augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les sommes suivantes :

                  • Montant d'un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables

                  • Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l'IRL (particuliers) si cela n'a pas été fait dans les 12 derniers mois

                  2e règle, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                  Vous pouvez connaître le loyer de référence majoré en vigueur en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

                  Comment contester le nouveau loyer ?

                  Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire une lettre recommandée avec accusé de réception.

                  En cas d'échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                  Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) du tribunal dont dépend le logement.

                    Complément de loyer

                    Dans quels cas s'applique un complément de loyer ?

                    Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                    • Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)

                    • Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré

                    Si un complément de loyer s'applique, le loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer.

                    Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement qui le justifient doivent être indiqués dans le bail.

                    Attention

                    Pour un bail signé depuis le 18 août 2022, le complément de loyer est interdit si le logement a au moins 1 de ces caractéristiques suivantes : sanitaires sur le palier, signes d'humidité sur certains murs, DPE de classe F ou G, fenêtres laissant anormalement passer l'air (hors grille de ventilation), vis-à-vis à moins de 10 m, infiltrations ou inondations provenant de l'extérieur, problèmes d'évacuation d'eau au cours des 3 derniers mois, installation électrique dégradée, mauvaise exposition de la pièce principale.

                    Comment contester le complément de loyer ?

                    Bail d'habitation

                    Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C'est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.

                    Si la CDC parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la CDC. Ce nouveau montant s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

                    Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l'avis de la CDC pour saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d'annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

                      Bail mobilité

                      Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir le conciliateur de justice (particuliers) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C'est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.

                      Si le conciliateur parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par le conciliateur. Ce nouveau montant s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

                      Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l'avis du conciliateur pour saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d'annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

                        Nouvelle mise en location après 18 mois et plus d'inoccupation

                        Le loyer (hors charges) peut se composer de 2 éléments : le loyer de base et un complément de loyer.

                        Loyer de base

                        Le bail doit indiquer les montants suivants :

                        • Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer)

                        • Le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces...)

                        Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                        Attention

                        Lorsque le bail est signé à partir du 24 août 2022 et concerne un logement de classe F ou G (classe indiquée sur le DPE), le loyer de base ne doit pas dépasser le loyer appliqué au précédent locataire.

                        Vous pouvez connaître le montant du loyer de référence majoré en vigueur en consultant l'arrêté préfectoral en vigueur.

                        Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré, le locataire peut demander une diminution de loyer devant la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers), dans les 3 ans qui suivent la signature du bail.

                        Complément de loyer

                        Dans quels cas s'applique un complément de loyer ?

                        Le propriétaire peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                        • Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)

                        • Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré

                        Si un complément de loyer s'applique, le loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer.

                        Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement qui le justifient doivent être indiqués dans le bail.

                        Attention

                        Pour un bail signé depuis le 18 août 2022, le complément de loyer est interdit si le logement a au moins 1 de ces caractéristiques suivantes : sanitaires sur le palier, signes d'humidité sur certains murs, DPE de classe F ou G, fenêtres laissant anormalement passer l'air (hors grille de ventilation), vis-à-vis à moins de 10 m, infiltrations ou inondations provenant de l'extérieur, problèmes d'évacuation d'eau au cours des 3 derniers mois, installation électrique dégradée, mauvaise exposition de la pièce principale.

                        Comment contester le complément de loyer ?

                        Bail d'habitation

                        Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) (particuliers) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C'est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.

                        Si la CDC parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la CDC. Ce nouveau montant s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

                        Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l'avis de la CDC pour saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d'annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

                          Bail mobilité

                          Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir le conciliateur de justice (particuliers) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C'est au propriétaire de prouver que le complément de loyer est justifié.

                          Si le conciliateur parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par le conciliateur. Ce nouveau montant s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

                          Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l'avis du conciliateur pour saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d'annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s'applique à partir de la date d'entrée en vigueur du bail.

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